Iyinoluwa Samuel Aboyeji, âgé de 32 ans, est un jeune entrepreneur nigérian qui est fondateur de plusieurs entreprises visant à résoudre des problèmes dans le contexte africain. Il travaille en ce moment sur Future Africa, qu’il a fondé en 2019. Armé d’un parcours académique à Columbia International College et ensuite à l’Université de Waterloo (University of Waterloo), il possède donc des diplômes dans plusieurs secteurs. Cet homme s’est démarqué de la majorité avec ses contributions et par plusieurs distinctions, telle que celle du New African Magazine: une place dans les Top 100 des Africains les plus influents en 2019.
Iyinoluwa Samuel Aboyeji est né au Nigeria, où il a fait toutes ses études primaires et secondaires. Son parcours entrepreneurial a commencé relativement tôt ; dans son adolescence, il faisait déjà des stages dans des grandes entreprises telles que l’Alliance Mondiale de la Jeunesse.
Après avoir obtenu son baccalauréat, il est parti faire ses études supérieures à l’étranger. C’est à l’âge de 18 ans que l’entrepreneur cofonde sa première compagnie sérieuse, Bookneto, pendant qu’il travaille avec d’autres entités.
Bookneto est un service en ligne d’aide à l’apprentissage des élèves. Contrairement à la majorité des autres plateformes ayant un but similaire, ses clients sont les élèves et non les institutions. S’étant rendu compte des défauts du système canadien pendant son temps à l’Université de Waterloo, Aboyeji a décidé de proposer une solution permettant d’améliorer la compréhension des étudiants. Les revenus de Bookneto ont atteint $56200 en 2022.
Ce système n’était malheureusement orienté que vers la population nord-américaine. Mais lors d’une interview avec Gbenga Awomodu le jeune entrepreneur considère le Nigeria comme un lieu de développement possible et plein d’opportunités.
Dynamique comme toujours, il n’a pas tardé à fonder une autre entreprise. En collaboration avec Jeremy Johnson, Aboyeji a cofondé Andela, une entreprise visant à entraîner et embaucher de jeunes africains talentueux en ligne. Ce fut un succès significatif. Des personnalités renommées telles que Mark Zuckerberg l’ont soutenu avec des sommes considérables (24 millions de dollars en investissements), avec une capitalisation boursière de plus de 100 millions de dollars.
L’entrepreneur quitte Andela après deux ans, afin de s’investir dans un autre projet. Il fonde Flutterwave, une entreprise proposant des solutions de paiements digitaux en Afrique à travers la technologie et l’infrastructure. L’entreprise permet aux marques africaines de s’internationaliser, et aux banques panafricaines de mettre en œuvre des solutions financières personnalisées à une échelle plus globale. À la fin de 2019, la compagnie valait déjà plus de $100 millions. A travers 50 millions de transactions, la compagnie a traité plus de $2 milliards de dollars pour des commerçants en partenariat avec des institutions financières africaines en 2022.
En ce moment, Aboyeji se concentre sur une nouvelle organisation, Future Africa, qu’il a initiée après avoir quitté Flutterwave. C’est une plateforme donnant accès à du capital, à l’enseignement et à une communauté pour des innovateurs motivés. Future Africa investit dans des entreprises des secteurs des médias, des infrastructures et de la technologie. L’entrepreneur pense qu’elle servira de catalyseur de l’innovation sur le continent africain.
Avec tous ses accomplissements, Iyinoluwa Samuel Aboyeji a reçu plusieurs distinctions au long de sa carrière :
Dans une interview, Aboyeji précise qu’il est entré dans l’entreprenariat car il était convaincu que les affaires sont une manière de créer des changements sociaux. Le succès personnel, dit-il, ne protège pas les individus des défaillances de la société. Il a appris cela lorsque quelques-uns de ses amis sont décédés dans un accident d’avion et l’incendie qui s’en est suivi car il n’y avait pas de camions de pompiers d’urgence près à intervenir.
Il est ainsi motivé par la foi, sentant une responsabilité d’investir pour aider les autres.
“Une seule entreprise ne fera pas la différence toute seule. Une coopération entre plusieurs corporations est nécessaire.” – Iyinoluwa Samuel Aboyeji
L’entrepreneur encourage donc les Africains de façon générale à revenir en Afrique pour réaliser leurs projets et y avoir un impact. La principale raison pour laquelle beaucoup d’entreprises africaines subissent des échecs, selon Aboyeji, serait une incompréhension des particularités présentes dans le commerce africain.
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