Être entrepreneur c’est également diriger des personnes, dans un rapport hiérarchique ou non. Comment aborder et réussir ce challenge dans un contexte globalisé ?
On parle souvent d’adéquation homme-projet. Mais comme pour beaucoup d’expressions dans le milieu des affaires, ce n’est pas toujours parlant pour tout le monde. S’il fallait simplifier la chose, il faudrait comprendre que la personne qui trouve l’idée d’entreprise, n’est pas toujours celle qui a les compétences techniques et/ou relationnelles pour la porter.
Évidemment, on peut toujours se former et acquérir ou renforcer des capacités techniques et comportementales. On peut se faire assister, ou déléguer une partie de ses responsabilités sur des personnes plus disponibles ou compétentes.
Pour autant, certaines personnes qui par ailleurs excellent dans la proposition de solutions innovantes et à fort potentiel de valeur ajoutée, peinent à transformer leurs idées en parts de marchés concrètes. Car savoir formuler une vision et la décliner en actions stratégiques que d’autres vont savoir appliquer, n’est pas une mince affaire. Savoir motiver des tiers à exécuter une tâche avec zèle, peut s’avérer bien plus complexe que la conception de la solution que l’on veut proposer au public.
La simple réalité est sans doute que nous ne sommes pas égaux en matière de capacités managériales.
On trouve de nombreuses définitions et explications à propos des termes « leadership » et « gouvernance ». Dans le monde des affaires, il s’agit généralement d’identifier les éléments mesurables et ceux moins tangibles, qui contribuent à la performance durable de l’entreprise.
A travers le leadership, on cherche à comprendre ce qui constitue la valeur ajoutée intrinsèque du dirigeant, qui fait qu’il/elle est capable de maintenir ses troupes mobilisées en toutes circonstances, pour produire et être performantes.
Quant à la gouvernance, on suppose qu’elle regroupe les méthodes de planification et de déploiement de la vision définie par les dirigeants et stratèges, dans le but de garantir la rentabilité et la pérennité de l’entreprise sur son marché. Mais est-ce vraiment tout ?
A travers ce premier dossier sur la thématique, nous avons tenté d’explorer différentes pistes qui peuvent commencer à expliquer les éléments qui entrent en ligne de compte dans la construction du schéma de gouvernance d’une entreprise, ainsi que les facteurs innés ou acquis qui alimentent la posture du dirigeant, dans son rôle de leader.
Bonne lecture !
Pour beaucoup, il est Le P’tit Poète (LPP). Pour moi, Mr Gratien Ahouanmenou est un homme en mission. Je lui ai demandé de m’accorder une interview sur les principes du Fa applicables au monde des affaires et au leadership…Lire la suite dans le magazine, p16
Sean George, financier suédois, cofondateur et directeur des investissements de Hamiltonian GCO, une entreprise de gestion de fonds spéculatifs basée en Suède. Ce fond atteint une valeur de 100 millions de dollars en actifs. Lire la suite dans le magazine, p20
La question de la gouvernance semble à l’origine de beaucoup de maux dans les entreprises, et dans la société . Aujourd’hui, l’économie et la finance déterminent et influences nos modes de vies. Lire la suite dans la magazine p22
En 2018, il crée un établissement d’éducation et d’enseignement en formation continue pour former des leaders, des managers, des gestionnaires capables de transformer et d’innover pour l’Afrique et en Afrique. Lire la suite dans le magazine, p24
Basée sur l’autodétermination, le panafricanisme, une gestion plus rigoureuse des affaires publiques et le développement industriel du pays, la gouvernance proposée par le président du Ghana apporte un nouveau souffle…Lire la suite dans le magazine, p26
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